Lieux communs des choses théologiques ou hypotyposes théologiques (1521)

Tome 92 - 2017/1 |

Introduction du livre et chapitre premier. Traduction du latin, présentation et notes de Pierre-Olivier Léchot : À propos de l’enseignement de la théologie et du libre arbitre


Aux sources de la Réforme (Avant-propos)

Tome 92 - 2017/1 |

En cette année commémorative se célèbre le 500­e anniversaire de l’entrée bruyante de la Réformation sur la scène européenne, d’abord à Wittenberg et presque concomitamment à Zurich sous l’action respective de Luther et de Zwingli, mais aussi de Zell, Tilman, Bucer et Hédion à Strasbourg, de Roussel et Lefèvre d’Étaples à Meaux, de Capiton et Œcolampade à Bâle, de Haller à Berne, bientôt de Farel et Calvin à Genève, de Wishart et Tyndale puis de Knox en Écosse. La liste […]


Mémoire apostolique et pseudépigraphie. Une comparaison des Actes de Barnabé et des Actes de Tite

Tome 91 - 2016/4 |

Les Actes de Barnabé et les Actes de Tite constituent deux témoins quasiment contemporains d’un même processus : la construction d’une mémoire des origines d’une Église fondée sur une figure apostolique ou présentant des traits apostoliques. Or ces deux textes ont par ailleurs recours à la pseudépigraphie. Ce procédé littéraire commun implique-t-il que les autres procédés littéraires utilisés par ces deux textes soient identiques ? Maïeul Rouquette entend démontrer qu’il n’en est rien, et expliquer en quoi le […]


Mémoire, fiction auctoriale et construction de l’autorité : l’exemple de la Deuxième lettre de Pierre

Tome 91 - 2016/4 |

La mémoire est une grandeur régulièrement mobilisée dans la littérature pseudépigraphe du Nouveau Testament. Jean-Daniel Kaestli l’avait souligné dans une étude de 1993 désormais classique. Depuis lors, les biblistes ont néanmoins perçu le caractère heuristique des travaux conduits en sciences humaines et sociales sur la « mémoire collective » par Halbwachs et Assmann et en ont progressivement appliqué les théories et les méthodes à l’étude du christianisme des origines. Simon Butticaz en prolonge ici l’analyse, souhaitant montrer à […]


La Deuxième épître aux Thessaloniciens de Paul est-elle la même que la Deuxième aux Thessaloniciens de Pseudo-Paul ? Réflexions sur le verdict de pseudépigraphie

Tome 91 - 2016/4 |

Les interprètes de la Deuxième épître aux Thessaloniciens lisent-ils la même lettre s’ils l’attribuent à Paul ou si, au contraire, ils ne la jugent pas authentique ? Il semble bien que non. En reprenant les arguments des uns et des autres, Régis Burnet montre que ces deux propositions de lecture opposées sont ici à l’œuvre. Comme dans une célèbre nouvelle de Borges, les deux textes diffèrent même s’ils sont « verbalement identiques », ce qui doit rendre l’herméneute très […]


Les lettres catholiques comme discours articulés sur les mises en scène de Actes 15 et Galates 2. Hypothèse de travail pour comprendre la pseudépigraphie dans une perspective narratologique et canonique

Tome 91 - 2016/4 |

Alain Gignac appréhende ici la pseudépigraphie des lettres catholiques du Nouveau Testament dans une perspective narratologique et canonique, non à partir de la rédaction de ces lettres, mais de leur lecture. Peut-on considérer Actes comme la mise en récit des personnages apostoliques qui prennent la parole dans les lettres du Nouveau Testament ? Inversement, et plus spécifiquement, les lettres catholiques ne donnent-elles pas la parole aux protagonistes de la réunion de Jérusalem relatée en Ac 15 et […]


La singularité anonyme comme indice pragmatique. Remarques sur la figure du scribe devenu disciple (Mt 13,52)

Tome 91 - 2016/4 |

Le symposium du RRENAB consacré à la pseudépigraphie a proposé plusieurs ateliers en lien avec son sujet. Ce texte rend compte d’un atelier organisé autour de la figure du scribe devenu disciple, exposée à la fin du discours en paraboles en Mt 13,52. La recherche historico-critique a souvent reconnu en ce mashal conclusif le principe herméneutique du rédacteur final. Certains exégètes ont même perçu une insertion autobiographique. S’il ne s’agit pas d’un strict phénomène pseudépigraphique, la mise en […]


La figure d’Hénoch

Tome 91 - 2016/4 |

Le personnage d’Hénoch n’est pas qu’un simple prête-nom servant à assurer l’autorité des auteurs de la littérature hénochienne. Pierre de Martin de Viviés montre que, dans le livre éthiopien d’Hénoch, celui-ci est construit comme un personnage à part entière, au profil complexe : scribe visionnaire, patriarche, voyageur céleste, mais aussi homme juste, capable d’assumer un rôle prééminent aussi bien sur terre que dans le monde d’en haut.


Dispute mémorielle autour du mont Sinaï dans le livre des Jubilés

Tome 91 - 2016/4 |

La théophanie du Sinaï, présentée au début du livre des Jubilés et rappelée succinctement à la fin, masque la relégation de la révélation au mont Sinaï au second plan. Cet écrit semble placer les Jubilés dans les pas de la Torah mosaïque à l’aide de la mémoire de la révélation au mont Sinaï. Mais entre ces passages, soit quelques 49 chapitres, les Jubilés affirment en creux être dépositaires d’une autorité révélationnelle supérieure à la Torah mosaïque. Le milieu […]