La fille sans nom, la fille de Jephté
Tome 81 - 2006/1 | BAUKS Michaela
Comment expliquer qu’un récit aussi cruel que Jg 11, 29-40 ait été inséré dans le corpus des Écritures ? Les propositions d’interprétation sont multiples, mais elles partent presque toutes du présupposé que le héros du récit, le juge Jephté, est à considérer comme le responsable, le coupable même de l’aberration commise. Michaela Bauks questionne la pertinence de ce présupposé en resituant le texte dans son contexte culturel et en montrant l’importance centrale du personnage de la fille de Jephté […]
Pourquoi Aaron n’a-t-il pas été châtié après la fabrication du taurillon d’or ? Essai sur les mentions d’Aaron en Exode 32,1-33,6
Tome 81 - 2006/2 | NOCQUET Dany
Pourquoi Aaron n’est il pas puni après la fabrication du taurillon d’or ? Dans cette étude synchronique, Dany Nocquet montre qu’Aaron demeure un personnage secondaire par rapport à la divinisation du taurillon que seul le peuple vénère comme divin. Les versets sur Aaron ne sont pas une critique deutéronomiste du sacerdoce aaronide qui proviendrait des milieux des Lévites ; ils appartiennent à une rédaction tardive et postsacerdotale de l’époque postexilique. La position qu’occupe Aaron dans ce récit conforte plutôt […]
Le doute selon Mt 28, 17
Tome 81 - 2006/3 | STERNBERGER Jean-Pierre
Passant en revue cinq manières possibles de comprendre la formule hoi de edistasan en Mt 28, 17, Jean-Pierre Sternberger propose de lire cette formule à la lumière d’une double analyse, structurelle et intertextuelle, de Mt 28, 16-20.
La tradition du Targum en Néhémie 8, 1-8
Tome 81 - 2006/4 | HIMBAZA Innocent
D’une manière générale, les exégètes acceptent ou rejettent l’idée du Targum en Ne 8,8 en se basant sur le terme meforash. Innocent Himbaza montre ici que l’analyse narrative de tout le passage de Ne 8,1-8 permet de mieux éclairer le débat sur cette question. En effet, cette analyse conduit le lecteur à voir l’ancienne attestation d’une tradition du Targum dans le rôle que le texte assigne aux seuls lévites. Si l’on veut se limiter à Ne 8,8, il faut voir […]
Ephphata (Mc 7, 31-37)
Tome 82 - 2007/2 | HARLE Paul
Paul Harlé commente ici le récit d’un miracle accompli en terre étrangère (Mc 7, 31-37). Jésus y apparaît comme doué d’une remarquable perspicacité psychologique en face d’un sourd-muet. Par la vertu phonique du mot araméen ephphata, articulé devant l’infirme, il « l’ouvre » à la communication orale et le sauve de son enfermement.
Il a entendu. YHWH. Étude structurelle du Psaume 6
Tome 82 - 2007/4 | AUFFRET Pierre
Il n’est pas facile de saisir la structure littéraire du Psaume 6, nous en voulons pour preuve les deux études qu’y ont déjà consacrées Marc Girard et Pierre Auffret, qui en reprend ici l’examen détaillé. Il part des structures des plus petites unités pour envisager ensuite des ensembles partiels et enfin la structure de l’ensemble du psaume.
L’alignement du Psaume 50 sur la rédaction sapientielle d’ensemble du psautier
Tome 83 - 2008/3 | GOSSE Bernard
La fin du Ps 50, dans les versets 16-23, intègre ce Psaume dans la perspective de la rédaction finale du Psautier d’une opposition entre le juste et l’impie. Bernard Gosse montre que l’influence de la tradition de Sagesse du livre des Proverbes y est très présente.
Trois remarques sur la parole dite du « bon Samaritain » (Lc 10,25-37)
Tome 83 - 2008/3 | GALUP Patrice
Patrice Galup analyse ici trois termes clés de la parabole dite du « bon Samaritain » (Lc 10, 25-37) : plêsion (v. 27,29 et 36), antiparêlthen (v. 31 et 32) et tis (v. 30, 31 et 33).
Jacob, Tobias et les guillemets de Genèse 2,23-24
Tome 90 - 2015/4 | STERNBERGER Jean-Pierre
À la suite d’Angelo Tosato, Jean-Pierre Sternberger analyse comment la glose de Gn 2,24 a été introduite dans la but de proposer un nouveau modèle de mariage monogame et indissoluble. Le parallèle entre les récits de Gn 29,4-14 et Tb 7,1-14 laisse entendre que ces modifications ont pu intervenir entre 250 et 150 avant notre ère, offrant au traducteur une pluralité de lectures possibles en ce qui concerne l’emploi des guillemets et la délimitation du discours d’Adam.