Mal et finitude. Dialogue avec Ricœur et Lévinas
Selon Emmanuel Falque la question du mal ne se pose plus aujourd’hui « après Auschwitz », mais « après l’après d’Auschwitz ». Fort de cette conviction, ce texte tente d’atteindre les racines métaphysiques du mal en ne le réduisant ni à sa valeur morale (opposition au bien) ni à sa dimension théologique (le péché). Ne se satisfaisant plus de rapporter le mal à la « faillibilité » (Ricœur), l’auteur s’efforce de la lier à la finitude, en le rapportant […]