Jean ALEXANDRE, pasteur retraité de l’Église protestante unie de France, est l’auteur de divers essais sur la culture biblique et de recueils de poèmes.
Sur les deux noms du Dieu de Genèse 2/4b-3/24, ou la « théo-logique » d’un Dieu critique
Tome 77 - 2002/3 | Notules et Péricopes
Cette étude ressortit à la poétique. Jean Alexandre y montre que la double nomination du dieu de Gn 2/4b-3/24, YHWH-Èlohim, est cohérente avec le caractère général de la dualité des signifiants de ce récit, qui peut ainsi être compris comme le premier élément d’une vaste réflexion « théo-logique »présente dans l’ensemble des Écritures hébraïques. Naît alors la figure d’un dieu critique qui transige, face aux errements humains, entre deux statuts narratifs, ceux du dieu-juge tout-puissant et d’un seigneur engagé par […]
« A quoi m’as-tu abandonné ? » La lecture de Psaume 22,2 dans Matthieu 27,46 et Marc 15,34
Tome 79 - 2004/1 | Articles varia
Le point de départ de cette note est une remarque émise par Henri Meschonnic, dans sa récente traduction des Psaumes, à propos des paroles criées par Jésus sur la croix, selon Matthieu et Marc, « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (citation de Psaume 22,2). Pour Jean Alexandre, il se pourrait que l’intention du texte, tant en hébreu qu’en grec ou en araméen, ait été de dire plutôt : « Tu es mon Dieu, tu es mon Dieu, à […]
Rencontrer l’Ecriture hébraïque comme poème
Tome 85 - 2010/1 | Articles varia
Pour Jean Alexandre, la poétique propre aux Écritures hébraïques réside d’abord dans l’inscription d’une oralité. On n’y trouvera pas des figures littéraires statiques, mais une mouvante façon de mettre en œuvre une parole orientée vers sa fin. Dans cette optique, traduire ne consiste pas à fixer la signification de l’écrit dans une langue d’arrivée déjà réglée. Il s’agit plutôt de porter la signifiance d’une parole qui nous est étrangère vers une langue d’arrivée à créer : celle de cette […]