L’universalité du salut et la possibilité de la connaissance de Dieu dans la théologie de Barth

Il est permis de rapprocher deux dates capitales concernant la biographie de Karl Barth. Il disparut dans la nuit du 8 au 9 décembre 1968. La première version de son Commentaire de l’Épître aux Romains avait paru en janvier 1919 à Berne, il y a donc quatre-vingt ans. Le rapprochement de ces deux dates implique que, pendant cinquante ans, Barth s’est consacré continûment au labeur théologique. Philippe Cardon-Bertalot met ici en évidence au moins un des fils conducteurs possibles de sa pensée sur une aussi longue durée d’élaboration : la question de la connaissance de Dieu dont la réponse gît dans l’auto-objectivation de Dieu dans sa révélation.

Ph. Cardon-Bertalot puts together two essential dates in K. Barth’s life : 1919, when the first version of this Commentary on the Epistle to the Romans was published in Berne, 80 years ago, and December 1968, the date of this death. The comparison of these two dates shows that, for 50 years, Barth dedicated himself continuously to theological work. The author shows one of the possible basic threads running through Barth’s thought over such a long period of elaboration : the question of the knowledge of God, the answer of which is in God’s self-objectivation in his revelation.

p. 51-60

Auteur

CARDON-BERTALOT Philippe
Philippe CARDON-BERTALOT est docteur en théologie et pasteur de l’Église réformée de Crans-Montana, Valais (Suisse)