Le 5 mars 1797 débarquent du Duff, à Tahiti, une trentaine de missionnaires de la London Missionary Society, fondée deux ans plus tôt. À travers l’étude de sermons prononcés au moment de la création de la LMS,Céline Borello examine comment la diffusion de différentes formes d’écrits profanes a nourri l’idée de mission au lointain chez certains acteurs du Réveil anglais. Acteurs chez qui s’exprime le sentiment d’avoir trouvé avec ces îles du Pacifique sud le lieu idéal pour, suivant le mot de William Carrey, « entreprendre des choses exceptionnelles pour Dieu ».
On March 5th 1797, in Tahiti, about thirty missionaries of the London Missionary Society (established in 1795) disembark from the Duff. Through the study of sermons pronounced at the time of the creation of the LMS, the present article analyzes how the spreading of various forms of profane writings fed the idea of mission in men of the English Revival, who could then express the feeling that, with this island of the South Pacific, they had found the perfect place to, according to the word of William Carey, « attempt great things for God ».
p. 51-66
Auteur
BORELLO Céline
Céline BORELLO est professeur d’histoire moderne à l’Université du Maine-Le Mans et membre du laboratoire Temps, Mondes, Sociétés-TEMOS (UMR 9016 CNRS).