Je termine cette série d’études en m’arrêtant sur la doctrine du sacerdoce universel, telle que le protestantisme la comprend. Luther l’a définie dans les trois grands écrits réformateurs de 1520, à savoir « De la captivité babylonienne de l’Église », « Lettre à la noblesse chrétienne de la nation allemande » et « Traité de la liberté chrétienne »…. Pour expliquer cette doctrine du sacerdoce universel, je procéderai en deux temps. D’abord, j’indiquerai ce qu’elle rejette et refuse ; ensuite je dirai ce qu’elle affirme et implique.
p. 429-434
Auteur
GOUNELLE André
André GOUNELLE est professeur honoraire de dogmatique de l’Institut protestant de théologie, Faculté de Montpellier.