En 1829, les autorités quakers de Philadelphie ouvrent un nouveau pénitencier pour la partie est de l’État. Basé sur l’isolement total et continu des prisonniers, ce modèle d’emprisonnement sera à l’origine d’une controverse internationale sur les moyens de réhabilitation des criminels. De part et d’autre du débat, les arguments prennent racine dans des perspectives théologiques. Muriel Schmid propose de mettre au jour certaines de ces perspectives et d’en discuter les enjeux.
Une version plus courte de ce texte fut originellement écrite pour une présentation à la conférence annuelle de l’American Academy of Religion de 2001 à Denver (États-Unis).
In 1829, the Quaker authorities of Philadelphia opened a new penitentiary for the eastern part of Pennsylvania. The philosophy of its imprisonment based on solitary confinement was the object of an international debate on how to rehabilitate criminals. In the discussion, arguments were deeply informed by theological perspectives. This essay uncovers the theological foundations of solitary confinement and discusses its legitimacy.
p. 499-516
Auteur
SCHMID Muriel
Muriel SCHMID après avoir exercé dans différents postes de pasteur en Suisse, a émigré aux États-Unis. Elle est actuellement directrice administrative de « Christian Peacemaker Teams » organisation pour la défense des droits de l'homme.