Au-delà des enthousiasmes suscités par les lettres de prison de Dietrich Bonhoeffer (1906-1945), la critique de la religion formulée dans ces textes est surtout une réflexion sur l’individualisme, la métaphysique et la parole. C’est ce dernier aspect qui est neuf, montre Fritz Lienhard : en évitant les différentes « stratégies » d’Église inefficaces, Bonhoeffer propose une interprétation de la foi chrétienne au centre de la vie, selon la discipline de l’arcane, gestion attentive de la parole et du silence.
À André Dumas, en hommage reconnaissant.
p. 69-90
Auteur
LIENHARD Fritz
Fritz LIENHARD, docteur en théologie, est professeur en théologie pratique à la Faculté de théologie de l'Université de Heidelberg.