La place de la Septante dans les études bibliques

Les livres hébreux ont été traduits en grec par des Juifs de l’époque hellénistique. Leur version a été acceptée par une partie du judaïsme et reçue comme « Ancien Testament » dans le christianisme des premiers siècles. Marguerite Harl montre que cette réalité historique pose le problème de la « traductibilité » du texte sacré. Les traducteurs juifs, comme les traducteurs modernes de la Bible, ont cherché une voie légitime entre un strict littéralisme (parfois peu compréhensible) et une traduction qui rende compte du sens, sans que l’on puisse parler de déviation.

Ce texte reprend l’essentiel de la conférence donnée par Marguerite Harl, professeur émérite à la Sorbonne, le mardi 31 janvier 1989, au siège parisien de la Société de l’Histoire du Protestantisme Français sous le titre « La Bible grecque des Septante : du judaïsme hellénistique au christianisme ancien ».

p. 161-169

Auteur

HARL Marguerite
Marguerite HARL est professeur de grec classique à la Sorbonne dès 1959 et y développe des études de patristique qui vont la conduire, en 1986, à créer la collection La Bible d'Alexandrie aux éditions du Cerf qui propose la traduction complète en volumes séparés de la Septante ou Bible d'Alexandrie.