La mort et les morts dans le Proche-Orient ancien et dans la Bible hébraïque

La question de la mort est une question centrale dans tous les systèmes religieux ou philosophiques de l’humanité, car elle confronte l’homme à sa finitude, à ses limites. Toute communauté a donc appris à gérer la mort, et cela de différentes manières. Thomas Römer examine ici la manière dont l’Ancien Testament, ou Bible hébraïque, parle de la mort. Il montre que le concept de résurrection n’y est absolument pas central, contrairement à l’importance qu’il prend dans le Nouveau Testament. La conviction d’une résurrection (collective ou individuelle) ne se fait jour que tardivement et dans une situation de crise.

The question of death is central in every human religious or philosophical system, because it makes man face his finitude and his limits. Each community has learnt how to cope with death in different ways. Thomas Römer examines what the Hebrew Bible says about death and an afterlife. He shows that the notion of resurrection is not central in the Old Testament, unlike the emphasis given to it in the New Testament. To believe that there can be a resurrection at all, either collective or individual, is something that only comes to light later on in a context of crisis.

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p. 347-358

Auteur

RÖMER Thomas
Thomas RÖMER est professeur d’Ancien Testament à la Faculté de théologie de l’Université de Lausanne.