À sa mort en 1710, le philanthrope Christopher Codrington lègue à une société missionnaire de l’Eglise anglicane, la Society for the Propagation of the Gospel in Foreign Parts (SPG), les plantations et les 300 esclaves qu’il possède à la Barbade. Son testament demande que ces esclaves bénéficient d’un accès à l’instruction et à la foi chrétienne, un droit qui leur est refusé sur les autres plantations. L’histoire du Codrington College, l’établissement scolaire que la SPG construit sur place en réponse au vœu du donateur, est souvent présentée comme l’histoire d’un échec du point de vue de sa vocation initiale. Razika Touati Khelifa Senoussi en dresse ici un bilan plus mitigé.
Upon his death in 1710, the philanthropist Christopher Codrington bequeathed to the Society for the Propagation of the Gospel in Foreign Parts (SPG) the plantations and the 300 slaves he owned in Barbados. His will demand that the slaves have access to education and the Christian faith, a right which is denied on other plantations. Razika Touati Khelifa Senoussi examines the circumstances of the creation and development of Codrington College and shows why the history of this school built according to the wishes of the testator is often presented as the story of a failure in terms of its original purpose.
p. 91-108
Auteur
TOUATI KHELIFA SENOUSSI Razika
Razika TOUATI KHELIFA SENOUSSI est étudiante en doctorat de civilisation américaine. Université Paris VIII.
