Personne ne saurait affirmer sérieusement, cela paraît évident, que seuls les moines seront sauvés. Mais Michel Grandjean repère dans certains propos attribués à Anselme de Cantorbéry des formules très pessimistes quant aux chances de salut des non-moines. Et il montre comment, dans le sillage apparent d’Anselme, on en est venu à présenter la profession monastique comme une nouvelle alliance surclassant dans les faits celles du baptême.
p. 349-357
Auteur
GRANDJEAN Michel
Michel GRANDJEAN est professeur d’histoire du christianisme, Faculté autonome de théologie, Université de Genève.