La question du rapport entre Église et théologie est vaste. Michel Bertrand se propose de le cerner en précisant les limites de son intervention. Lorsqu’il parle du mot « Église », il le fait à partir de ce qu’il connaît des Églises protestantes de France à travers la vie de leurs Églises locales, de leurs assemblées, de leurs conseils, de leurs synodes ; une réalité visible qui s’exprime dans des communautés concrètes d’hommes et de femmes. Quant au mot « théologie », il désignera avant tout, non une spéculation abstraite, mais le labeur qui se poursuit dans cette Faculté. Labeur aux multiples facettes : recherche fondamentale, enseignement, interventions publiques, collaboration avec l’université, formation permanente. Des paroles sur Dieu diverses, enracinées dans la lecture des Écritures bibliques et fondées dans une expérience de foi.