La question de la nature marque un retour significatif, mais quel en est le sens et le statut ? S’agit-il d’une subtile réaction « catholique », d’un problématique regain d’intérêt pour la métaphysique ? Qu’en pensez d’un point de vue à la fois critique, protestant, et novateur ? L’enjeu est loin d’avoir été clarifié ou de faire l’objet d’un quelconque consensus. Heureusement et, ajouterais-je, constitutivenemt. Le « retour de la nature » que l’on peut observer aujourd’hui n’est pas un retour naturel, de type ontologique ou épocal, comme sir « la nature » venait se « venger » (!) de sa mise à l’écart ou de son mépris. Il s’agit, c’est capital de le préciser, d’un retour de la problématique de la nature,; comme d’une question légitime, souvent occultée par des polarisations idéologiques indues.

Le débat s’étend à quatre champs principaux, également interdisciplinaires : l’interface de la science et de la pensée (philosophique et théologique), les défis de l’écologie, la philosophie politique et la bioéthique.