On parle volontiers aujourd’hui, tant au plan culturel que politico-social, de « postmodernité ». La mot a fait une apparition remarquée en architecture, puis en critique littéraire, pour envahir ensuite les champs des sciences sociales, de la philosophie et de la théologie. Notamment aux États-Unis. Dans le champ de la théologie, et du religieux chrétien, il est d’usage d’en indiquer quatre types : une valorisation du pluralisme, les échecs de la modernité, la « déconstruction », un type constructif ou de « révision », de fait le plus souvent en lien avec la philosophie ou la théologie du Process.
p. 111-120
Auteur
GISEL Pierre
Pierre GISEL est professeur honoraire d’histoire des théologies, des institutions et des imaginaires chrétiens de la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’université de Lausanne (suisse), après y avoir longtemps enseigné la théologie systématique.